Les séniors

Parmi les 11 millions de touristes français qui voyagent à travers le monde, seule une infime minorité se verra confrontée à la maladie ou à un traumatisme.
Cette situation heureuse et inespérée ne repose pas uniquement sur la chance, mais découle plutôt des propriétés du corps humain. Notre organisme possède en effet des capacités d’adaptation phénoménales, parfois insoupçonnées, même chez les personnes les plus fragiles. Malheureusement toutes ces qualités sont bridées par de nombreux facteurs : la durée de l’exposition aux différentes contraintes rencontrées durant un voyage, nos réserves de vitalité et l’existence ou non de pathologies chroniques ou aiguës.

Le senior qui voyage est souvent un senior en bonne santé. Paradoxalement, il est probablement en meilleure santé qu’un junior de 35 ans qui bosse comme un fou, de trop, stressé, fumeur, buveur, etc. Le jeune travailleur travaille trop, mange trop, il boit trop, il ne fait pas toujours de sport.

Alors que les seniors prennent soin d’eux. Les chiffres disent  qu’il y a moins d’accident en vol (de toute nature) chez les seniors que les juniors. Pour les hommes, la moyenne d’âge de l’incident en vol est de 44 ans, et 49 ans chez la femme. Nous parlons d’un incident comme le malaise vagal, le plus classique. Mais derrière, on ne sait pas s’il y a une embolie pulmonaire ou autre chose …

Pour partir plus rassuré, nous conseillons, sous le contrôle de notre partenaire le Docteur Ghislain Haicault de la Regontais, d’effectuer 3 contrôles :

• Un ECG. S’il est normal, cela veut dire que la probabilité que vous souffriez d’une insuffisance cardiaque est très faible. L’examen est simple, fiable et sans douleur !
• Une mesure de taux d’hémoglobine, via une goutte de sang (mesure d’une éventuelle anémie)
• Une mesure de votre saturation en oxygène : un manomètre qu’on met au bout du doigt, c’est une oxymétrie de pouls. Pour prévenir d’un risque pulmonaire.

Contact : http://www.voyage-aptitude-senior.fr

CONSEILS DE BASE AVANT UN VOL LONG COURRIER

• Voyager reposé, ne jamais boire d’alcool (avec l’hypoxie, la quantité est multipliée par 3 au niveau de la répercussion sur votre organisme), ne pas prendre de calmants ou de somnifères mais plutôt de la lecture, des films, des jeux. En effet, comment ferez-vous en cas d’évacuation d’urgence de l’avion si vous êtes sous calmant ?
• Boire régulièrement, pour hydrater le corps et éviter les risques de maladie thromboembolique (caillot de sang qui bloque la circulation sanguine);
• Porter des chaussettes de contention sur les vols longs et moyens courriers : l’intérêt est double : l’effet antifatigue et surtout : on peut remettre ses chaussures à la fin du voyage !
• Marcher pendant le vol, sur une traversée atlantique, faire au moins un aller-retour dans la cabine toutes les deux heures avec quelques flexions ;
• Il faut donc une consultation médicale, voir un avis cardiologique si le médecin traitant n’a pas d’ECG.

Ces conseils et cette consultation médicale sont le B.A.-BA du voyageur. Pour FLYZEN, c’est le début du bien être, c’est ce qu’on appelle l’anticipation.